Édit de Nantes

édit de Nantes, édit de Nantes, loi promulguée à Nantes en Bretagne le 13 avril 1598, par Henri IV de France, qui accordait une grande liberté religieuse à ses sujets protestants, les Huguenots. L’édit s’accompagna de la conversion d’Henri IV du Calvinisme Huguenot au catholicisme romain et mit fin aux violentes guerres de Religion qui commencèrent en 1562., L’édit controversé fut l’un des premiers décrets de tolérance religieuse en Europe et accorda des droits religieux inouïs à la minorité protestante française.

Édit de Nantes

L’Édit de Nantes, document, 1598; conservés dans les Archives Nationales de France.,

Archives Nationales de France, image mise à disposition par Open Database License (ODbL)

L’édit a maintenu les Protestants dans la liberté de conscience et leur a permis d’exercer un culte public dans de nombreuses régions du royaume, mais pas à Paris. Elle leur accorde tous les droits civils, y compris l’accès à l’éducation, et crée un tribunal spécial, la Chambre de l’édit, composé à la fois de Protestants et de catholiques, pour traiter des différends découlant de l’édit. Les pasteurs protestants devaient être payés par l’état et libérés de certaines obligations., Militairement, les Protestants purent conserver les places qu’ils tenaient encore en août 1597 comme places fortes, ou places de sûreté, pendant huit ans, les frais de garnison étant pris en charge par le roi.

l’édit rétablit également le catholicisme dans tous les domaines où la pratique catholique avait été interrompue et rendait juridiquement impossible toute extension du culte Protestant en France. Néanmoins, le Pape Clément VIII, le clergé catholique en France et les parlements lui en voulaient beaucoup. Les catholiques avaient tendance à interpréter l’édit dans son sens le plus restrictif., Le Cardinal de Richelieu, qui considérait ses clauses politiques et militaires comme un danger pour l’état, les annula par la paix d’Alès en 1629. Le 18 octobre 1685, Louis XIV révoque formellement L’Édit de Nantes et prive les Protestants français de toutes libertés religieuses et civiles. En quelques années, plus de 400 000 Huguenots persécutés ont émigré—en Angleterre, en Prusse, en Hollande et en Amérique—privant la France de sa classe commerciale la plus industrieuse.

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