Une analyse chromatographique liquide à haute performance spécifique, sensible et en phase inverse pour l’acépromazine, avec une sensibilité analytique aussi faible que 5 ng/ml de plasma, et une détection électrochimique avec un potentiel d’oxydation de 0,7 V, a été utilisée pour étudier la pharmacocinétique de l’acépromazine administrée à une dose de 0,15 mg/kg de corps poids chez les chevaux. La relation entre l’effet et la pharmacocinétique du médicament a été examinée., Les effets étudiés comprenaient ceux sur la pression artérielle, le pouls, le VPC, les mesures de la fonction respiratoire et la sédation. Les doses administrées par voie intraveineuse ont conduit à un schéma de désintégration de la concentration biphasique avec une demi-vie de distribution en phase alpha de < 3 minutes. La demi-vie de la phase bêta était comprise entre 50 et 150 minutes. Les effets sur le SNC ont atteint un sommet 20 minutes après l’administration et les effets hémodynamiques ont atteint un sommet 100 minutes. Chez tous les chevaux, la variable la plus sensible était le PCV, qui a diminué jusqu’à 20% (P < 0,0001)., La pression artérielle systolique, diastolique et moyenne a diminué (P <0,0001); la fréquence cardiaque est restée inchangée (P > 0,05). Ni les tensions des gaz sanguins ni le pH sanguin n’ont changé sensiblement (p> 0,05). Chez tous les chevaux étudiés, l’acépromazine a eu un effet sédatif significatif (P < 0,0001), observé par la posture et la vigilance. Aucun des effets pharmacodynamiques observés n’est bien corrélé avec la concentration plasmatique d’acépromazine., Ces effets ont persisté au-delà du moment de la concentration détectable d’acépromazine, indiquant qu’ils pourraient être causés par des métabolites actifs, ou que leur moment pourrait résulter d’influences pharmacocinétiques complexes du compartiment.