Le fédéralisme désigne une séparation verticale des pouvoirs. Le but est d’éviter la concentration du pouvoir dans un forum, ce qui permet une modération du pouvoir de l’état et de l’assouplissement des obligations de l’état fédéral.
en Suisse, il s’agit avant tout de désigner l’indépendance des cantons vis-à-vis de la Confédération.,
direction Exécutivemodifier
Le Conseil fédéral suisse est un conseil exécutif de sept membres qui dirige l’administration fédérale, fonctionnant comme un cabinet et une présidence collective. Tout citoyen suisse éligible au Conseil National peut être élu; les candidats n’ont pas à s’inscrire à l’élection, ni à être effectivement membres du Conseil national. Le Conseil fédéral est élu par l’Assemblée fédérale pour un mandat de quatre ans., Les membres présents sont: Viola Amherd (CVP/PDC), Guy Parmelin (SVP/UDC), Ueli Maurer (SVP/UDC), Ignazio Cassis (FDP/PRD), Simonetta Sommaruga (SP/PS), Karin Keller-Sutter (FDP/PRD) et Alain Berset (SP/PS).
Le président et le Vice-Président de la Confédération sont élus par l’Assemblée fédérale parmi les membres du Conseil fédéral pour un mandat d’un an qui se déroule simultanément., Le Président n’a presque aucun pouvoir au-delà de ses six collègues, mais assume des fonctions représentatives normalement exercées par un président ou un premier ministre dans des systèmes à exécutif unique. Le président et le Vice-Président actuels (à partir de 2020) sont Simonetta Sommaruga et Guy Parmelin, respectivement.
L’exécutif Suisse est l’un des gouvernements les plus stables au monde. Depuis 1848, il n’a jamais été entièrement renouvelé en même temps, assurant une continuité à long terme., De 1959 à 2003, le Conseil fédéral était composé d’une coalition de tous les grands partis dans le même rapport: deux du Parti démocrate libre, du Parti Social-démocrate et du Parti populaire démocrate-chrétien et un du Parti populaire Suisse. Les changements au Conseil ne se produisent généralement que si l’un des membres démissionne (seulement quatre membres sortants ont été élus hors du bureau en plus de 150 ans); ce membre est presque toujours remplacé par quelqu’un du même parti (et souvent aussi du même groupe linguistique).,
Le chancelier fédéral est le chef de la Chancellerie fédérale, qui fait office d’état-major général du Conseil fédéral. La Chancellerie est divisée en trois secteurs distincts. Le chancelier est le chef officiel du secteur du chancelier fédéral, qui comprend la section de la planification et de la stratégie, la section des Services internes, la section des droits politiques, l’Unité Fédérale de formation à la gestion des crises de l’Administration fédérale et la section de la gestion des dossiers et des processus.,
deux secteurs sont dirigés par les vice-chanceliers: le secteur du Conseil fédéral gère l’ordre du jour de la réunion du Conseil fédéral. Ce secteur comprend la Section des affaires du Conseil fédéral, la section Juridique, le centre des Publications officielles et les services linguistiques centraux. Le secteur Information & communication est dirigé par le vice-chancelier André Simonazzi, ce rôle s’est également élargi pour devenir le porte-parole officiel du Conseil fédéral en 2000., Ce secteur comprend la section de l’administration en ligne, la Section du soutien à la Communication et le Forum politique de la Confédération.
le gouvernement suisse est une coalition des quatre principaux partis politiques depuis 1959, chaque parti ayant un nombre de sièges qui reflète à peu près sa part d’électorat et sa représentation au Parlement fédéral. La distribution classique de 2 CVP / PDC, 2 SPS/PSS, 2 FDP/PRD et 1 SVP/UDC telle qu’elle était de 1959 à 2003 était connue sous le nom de « formule magique ».,
Cette « formule magique » a été maintes fois critiquée: dans les années 1960, pour avoir exclu les partis d’opposition de gauche; dans les années 1980, pour avoir exclu le Parti Vert émergent; et en particulier après les élections de 1999, par le Parti populaire, qui était alors passé du quatrième parti au Conseil National à être le plus important. Lors des élections de 2003, le Parti populaire a obtenu (à compter du 1er janvier 2004) un deuxième siège au Conseil fédéral, réduisant la part du Parti démocrate-chrétien à un siège.,
Législatives branchEdit
Le Palais Fédéral, à Berne, les hôtes de l’Assemblée Fédérale et le Conseil Fédéral.,
La Suisse a un parlement bicaméral appelé Assemblée fédérale, qui est composé par:
- Le Conseil des États (46 sièges, 2 sièges par canton, à l’exception de six cantons qui n’en ont qu’un), Également connu sous le nom de chambre haute
- Le Conseil National (200 sièges, répartis entre les cantons en fonction de la population), également connu sous le nom de chambre basse
du Conseil fédéral.Les deux chambres sont égales (bicaméralisme parfait)., Ce système de partage du pouvoir permet d’éviter la monopolisation de la politique fédérale par des cantons plus peuplés au détriment de cantons plus petits et ruraux.
Les membres des deux chambres siègent pendant 4 ans et ne sont membres du Parlement qu’à temps partiel (appelé « Milizsystem » ou législature citoyenne).
partis politiques et électionsmodifier
La Suisse a un paysage de fête riche. Les cinq partis représentés au Conseil fédéral sont généralement appelés partis de gouvernement: Parti démocratique libre, Parti Social-démocrate, Parti démocrate-chrétien, Parti populaire Suisse et Parti démocrate-conservateur de Suisse.,on results
Judicial branchEdit
Switzerland has a Federal Supreme Court, with judges elected for six-year terms by the Federal Assembly., Le tribunal fédéral a pour fonction de connaître des recours des tribunaux cantonaux ou des décisions administratives de l’administration fédérale.La Suisse n’a pas de Cour constitutionnelle et la Cour suprême ne peut se prononcer sur la loi proposée par le Parlement. Ce rôle est assumé par le peuple, qui agit en tant que tuteur et peut abroger toute législation ou modification constitutionnelle.